Jacqueline Cottier a commencé sa carrière professionnelle dans le domaine de la vente et du commerce. Après avoir travaillé comme vendeuse commercial pendant plusieurs années, elle a décidé en 1988 de devenir agricultrice et a obtenu un brevet professionnel agricole. En 1990, elle a repris une exploitation de 180 ha dans le département de Maine-et-Loire (entre Angers et Nantes). Sur sa ferme, elle fait paître le bétail, les granivores et fait des cultures de plein champ. Son exploitation est située à proximité du département de la Sarthe, très réputé pour la qualité de ses poulets et de ses volailles. L’élevage de volailles labellisées est une activité typique de cette région de bocage et de paysage. Ainsi, dans le cadre de son activité d’élevage, Jacqueline élève des volailles labellisées “Fermiers de Loué” et, par cette activité, elle perpétue une pratique traditionnelle de sa région. Elle est également très impliquée dans la vie politique de sa ville et dans les droits des femmes en étant présidente du comité des agricultrices de la FNSEA, un syndicat représentant les droits des agricultrices.
Les agricultrices ne doivent pas avoir peur de prendre des risques et des initiatives. Diriger une exploitation agricole et gérer une famille en même temps n’est pas facile, mais pas impossible.
Jacqueline Cottier
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Jacqueline est titulaire d’un Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) dans le domaine de la vente et du commerce. Après avoir travaillé comme vendeuse commerciale, elle a décidé de devenir agricultrice et de développer ses compétences dans le domaine agricole ; elle a obtenu un brevet professionnel agricole en 1988.
Jacqueline est éleveuse (vaches laitières, viande de vache “rouge des près”, volailles étiquetées “Fermiers de Loué”) et agricultrice (blé, colza, orge, maïs, prairie, avoine).
Earl De La Chapelle - La Chapelle | 49220 Chenille Champteuse.
180 ha.
1990
TEMPS PLEIN | |
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Les membres de la famille | Autres que les membres de la famille |
1 |
TEMPS PARTIEL/SAISONNIER | |
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FEMMES | |
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1 |
Jacqueline Cottier gère sa ferme de 180 ha depuis 1990 en partenariat avec son mari et son fils. Elle est située dans le Maine et Loire, près de la région de Loué, qui est très réputée pour la qualité de ses volailles. Sur cette ferme, ils pratiquent des cultures de plein champ telles que le blé, le colza, l’orge, l’avoine et la prairie, ainsi que l’élevage de bovins et une entreprise de production de poulets labellisée, qui participe au maintien du patrimoine culturel de la région. L’ensemble de l’exploitation dispose d’un système d’irrigation.
Elle a commencé son activité de label de volaille en 1990 après la dissolution de son ancien partenariat. Sa région est connue en France pour la qualité de ses poulets. C’est une région historique pour cette production et l’élevage de volailles est une activité typique de cette région de bocage.
En même temps, elle voulait s’impliquer dans le syndicat local et dans sa petite ville. C’était un moyen pour elle de ne pas rester isolée. Les relations sociales sont souvent plus difficiles dans les régions rurales où la densité de population n’est pas énorme. C’est à cette époque que son combat pour la cause des femmes a commencé. Elle a compris que dans les années 1990, les femmes n’avaient pas les mêmes droits que les hommes au travail et elle a pensé que c’était injuste. Elle voulait améliorer les conditions de vie et de travail des femmes, notamment en ce qui concerne les difficultés, le remplacement ou la maternité. Aujourd’hui, elle est conseillère municipale, présidente du comité des agricultrices de la FNSEA, le tout en plus de sa profession d’agricultrice.
Sa contribution à la préservation du patrimoine culturel se fait principalement par l’élevage de volailles labellisées “Fermiers de Loué”, bien connues et spécifiques à sa région. Elle perpétue la spécialisation régionale de la volaille labellisée. Sa contribution à la préservation de l’héritage culturel provient également de sa participation à l’union des droits de la femme, contribuant ainsi au maintien de la présence des femmes dans les zones rurales et à des positions socio-économiques importantes dans le monde rural.
Sur la ferme, il est possible de trouver des activités plus compatibles et adaptées aux femmes.
C’est pourquoi, par exemple, elle a créé un atelier d’étiquetage des poulets. C’est plus facile que
d’élever des vaches. La création de valeur est une chose qu’elle a voulu développer grâce à sa
formation commerciale antérieure.
Aujourd’hui, il y a beaucoup d’appareils à remplacer, à former. Les femmes ne doivent pas
hésiter à s’impliquer et à faire mieux reconnaître leurs droits.
Dans les zones rurales, les femmes doivent être plus ouvertes aux autres. Elles doivent se réunir
et s’entraider davantage.
Jacqueline était isolée dans la ferme, alors pour remédier à cela et être plus ouverte à d’autres
perspectives, elle a voulu rencontrer d’autres personnes, en particulier des agricultrices. C’est
la raison pour laquelle elle a rejoint les associations d’agricultrices. Au sein du syndicat local,
elles avaient besoin de compétences et de représentantes des femmes. Ce fut le début de
son engagement collectif. Pour développer son activité avicole, elle s’est réjouie d’avoir
obtenu auparavant un certificat de compétence professionnelle en vente et commerce. C’était
indispensable.
Ouverture d’esprit aux autres.
Les relations au sein du syndicat agricole français.