Charlotte Vassant est une agricultrice située près de St Quentin, une ville du nord de la France, entre Lille et Paris. Elle produit du blé, du colza, des betteraves à sucre et des légumes industriels (oignons, pommes de terre, pois, haricots, citrouilles). Sur sa ferme, elle emploie une personne et contribue à maintenir une activité sur son territoire et à approvisionner une entreprise locale en fruits et légumes. Elle a également redynamisé une activité maraîchère historique dans la région de Saint-Quentin. Ces légumes sont garantis “sans résidus de pesticides” (c’est une adaptation au marché local). Elle pratique une agriculture de précision, notamment avec l’irrigation. Certains de ces légumes sont également produits pour une usine de Bonduelle, une entreprise historique fondée en 1853 dans les Hauts de France. Cette entreprise est le premier producteur européen de légumes “prêts à l’emploi” sous forme de conserves et de légumes surgelés. Elle est très engagée dans l’action syndicale de son département et au niveau national pour la protection des producteurs.
J’ai la chance de croire que rien ne m’est impossible. Je crois que je suis capable de tout réaliser et j’aime les défis. Parfois, j’ai échoué mais j’essaie toujours. Je rencontre beaucoup de femmes qui rêvent d’être agricultrices et qui ne savent pas qu’elles en ont le potentiel. Ne le regrettez pas. N’attendez pas un accident. Ne restez pas avec un travail que vous n’aimez pas. Ne continuez pas avec la pression du “j’aimerais le faire, mais je ne l’ai pas fait”. Avec la technologie, il est devenu plus facile pour les femmes de gérer une ferme. Faites ce dont vous rêvez à temps. Partagez votre passion dans votre coeur. Faites ce qui vous plaît.
Charlotte Vassant
46 +
Elle a obtenu un diplôme d’ingénieur en mécanique ainsi qu’une licence d’agriculteur afin d’acquérir les compétences nécessaires pour devenir chef d’exploitation.
Culture paysanne.
54 Grande Rue 02490 Attilly.
180 ha.
2005.
TEMPS PLEIN | |
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TEMPS PARTIEL/SAISONNIER | |
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FEMMES | |
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Charlotte Vassant |
La ferme est située près de St Quentin, entre Lille et Paris. L’exploitation produit du blé, des légumes industriels, du colza et des betteraves à sucre. La culture se fait sur la plaine limoneuse pour les légumes et dans la pente. Charlotte a décidé d’arrêter de cultiver le colza dans le sable, la craie et l’argile. Elle achète tous les matériaux mécaniques avec un autre collègue et gère pour lui le travail dans sa ferme. Ils ont deux employés ensemble.
Après avoir suivi des études d’ingénieur en mécanique, elle a voulu reprendre l’exploitation agricole familiale et a développé une activité de production de légumes industriels. Cette activité exige précision et technicité. Ainsi, elle maintient dans son village une activité de production de légumes pour la ville voisine de Saint Quentin. Elle approvisionne également une entreprise de renom en France située près de la métropole lilloise pour la fabrication de légumes à la vapeur, en conserve ou surgelés. C’est une façon de maintenir une activité de production dans cette région pauvre. En plus de son activité, elle est très engagée dans son syndicat pour défendre tous les agriculteurs et tous les types d’agriculture.
“La formation initiale pour devenir agricultrice est essentielle. Mon métier et mes productions
végétales exigent une expertise pointue. Mais pour tout cela, nous sommes bien entourés de
conseillers dans la coopérative agricole pour des conseils techniques, comptables ou juridiques.
Rien n’est impossible. Je pense qu’il est également important d’avoir exercé d’autres activités
avant de devenir agricultrice car cela permet d’avoir l’esprit plus ouvert.”
“J’ai suivi une formation théorique pendant le cycle d’ingénieur. Plus tard, j’ai obtenu une
licence en agriculture dans le cadre de la formation continue. Une grande expérience en dehors
de la ferme familiale est indispensable pour la formation. Si j’ai besoin de connaissances
supplémentaires, je peux reprendre le programme de formation.
En ce qui concerne l’aspect agronomique, j’emploie, avec 60 autres agriculteurs, un ingénieur
agronome. Nous recevons les informations nécessaires sur les cultures et nous participons à de
nombreux tests dans toutes les exploitations. C’est une façon pour tout le monde d’apprendre beaucoup grâce aux expérimentations chaque année. Nous pouvons suggérer des expériences et les améliorer ensemble.
La curiosité est également importante. Par exemple, j’aime aller sur Twitter parce que c’est un endroit où l’on peut trouver de nombreuses nouvelles expériences et lire des critiques ou des articles spéciaux.
J’aime voyager et visiter différents systèmes pour m’ouvrir l’esprit.
Pour mon entreprise agricole, le principe est de toujours rester à la pointe de la technologie. J’ai été formé par mon père. Rien ne peut remplacer votre propre expérience du contact avec la terre ou avec le tracteur. Ce n’est pas expliqué dans les livres : C’est un sixième sens de l’agriculture. Ce sixième sens de l’agriculture peut être gagné après avoir passé de nombreuses heures sur le tracteur et quand vous revenez à votre voiture, vous ne savez plus comment reculer !”